Interviews vidéos des acteurs et du réalisateur de SUR LA ROUTE. - Cannes 2012

Les interviews vidéos : 
(en anglais)


Interview de Sam Riley : 











Par Screenslam.com : 




















Interview de Kristen Stewart :





Interview de Garrett Hedlund, Sam Riley et Kristen Stewart par E!Online :
 

Interview par AlloCiné : [Version Française!]




Interview de Walter Salles, Sam Riley et Kristen Stewart par Associated Press






NEW Interview de Viggo Mortensen, par Télérama (Sous-titré FR)





(Première de SUR LA ROUTE, 
conférence de presse et photocall à Cannes.)





Lire La Suite...

Critique de SUR LA ROUTE par Le Nouvel Observateur.

 Sur la route de Walter Salles
Trois personnages en quête de moteur : Dean (Garrett Hedlund), l’étoile filante joliment bodybuildée, prêt à toutes les transes et toutes les trahisons, passant toujours la vitesse supérieure même s’il est déjà au maximum de la puissance ; Jack (Sam Riley), le Kerouac de la bande qui prend note tout au long du film des ébats des uns et des autres, et qui finit par prendre en main son destin, jouant les grands pianistes sur sa vieille Remington où le manuscrit de « Sur la route » semble défiler devant ses yeux comme si le texte lui-même dictait sa propre légende ; Marylou (Kristen Stewart), la nouvelle séductrice du cinéma américain. Trois bombes d’acteurs qui incarnent, sous la baguette magique de Walter Salles, le roman de Kerouac, avec en renfort Kirsten Dunst, l’amoureuse éconduite, et le mémorable Viggo Mortensen dans le rôle de William Burroughs, le plus fou de la bande. Mais l’acteur principal, c’est encore la route, soit l’infini paysage américain qu’arpente sans relâche la caméra de Salles (magnifique image du chef opérateur français Eric Gautier), qui a fait le juste choix de la liberté endiablée sur celui de l’adaptation littérale. Alors, on embarque ? (Didier Jacob)

Source 
Lire La Suite...

Critique de SUR LA ROUTE par Paris Match.


''Sur la route'': rien sur Raphaël 


C’était l’un des films les plus attendus de ce 65e Festival de Cannes tant la gestation de l’adaptation du roman de Jack Kerouac a été longue et douloureuse. Longtemps espérée par Francis Ford Coppola – regrets éternels -, la version cinématographique du premier chef d’œuvre de la Beat Generation a été confiée à Walter Salles, dont on connait le goût pour le road-movie initiatique depuis «Carnets de voyage». L’occasion pour le Brésilien de filmer les mirages de l’American Dream et une nouvelle génération d’acteurs dont la belle Kristen Stewart, Marylou incandescente qui casse son image de jeune fille prude de «Twilight». 
MANQUE DE RISQUE 
Si l’auteur de «Central do Brasil» respecte à la lettre l’œuvre du «Jazz Poet», filmant une jeunesse ivre de liberté dans l’Amérique puritaine des années 50, il manque une vraie prise de risque, que ce soit dans le scénario – le film dure 2h20 soit trente minutes de trop – ou dans la réalisation que l’on qualifiera de scolaire. Le charme des jeunes acteurs agit par séquences – notamment grâce à Garret Hadlund en Dean Moriarty -, mais l’on éprouve rarement la sensation du voyage. Walter Salles échoue même à filmer les grands espaces américains et la lente transformation intérieure de ses jeunes personnages. Et de se souvenir des écrits d’André Bazin pour qui l’adaptation d’un chef d’œuvre littéraire nécessite la présence d’un génie derrière la caméra pour construire «un être esthétique nouveau». Tout l’échec de «Sur la route» tient dans ce refus de la «trahison» de l’œuvre originelle.


Source 
Lire La Suite...

Interview de Walter Salles pour SUR LA ROUTE - Le Figaro

Walter Salles taille ''la route'' avec Kerouac 


INTERVIEW - En adaptant Sur la route, livre culte de la beat generation, le cinéaste brésilien réinvente le road-movie. 
Huit ans après Carnets de voyage, Walter Salles renoue avec un genre qu'il affectionne en taillant la route avec un de ses auteurs préférés, Jack Kerouac. L'histoire de deux amis et d'une certaine Marylou bien décidés à découvrir le monde. Au volant: Garrett Hedlund, Sam Riley et la belle Kristen Stewart. 
LE FIGARO. - Quand vous avez lu Sur la route, pensiez-vous en faire un film un jour? 
Walter SALLES. - Je sortais de l'université, j'ai tout de suite été épris de ces personnages à la recherche de toutes les formes possibles de liberté. Le récit était différent de tout ce que j'avais connu jusque-là, très marqué par le jazz, l'improvisation et aussi cette compréhension du sexe, de la drogue comme moyens d'amplifier notre perception du monde. C'était le contraire du Brésil des années 1970 et de son régime militaire. Sur la route commençait en 1947 et se terminait en 1951, tandis que mon précédent film, Carnets de voyage, se déroule de 1951 à 1952. Il y a une correspondance entre ces deux récits sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Chaque moment est vécu comme si c'était le dernier. 
C'est aussi un road-movie… 
C'est un genre que j'aime beaucoup. Il m'a amené au cinéma, de Profession reporter à Alice dans les villesque j'ai vus à 17 ou 18 ans. 
Quand vous avez appris que Francis Coppola avait acheté les droits deSur la route, l'avez-vous pris pour un fou? 
J'ai toujours eu une immense admiration pour Coppola. J'ai été surpris qu'il y ait une option sur le livre dans les années 1980. Mais le temps passait et le film ne se faisait pas, peut-être parce c'était une période très conservatrice aux États-Unis, alors que le livre est plus proche de la liberté des années 1970. Nous avons commencé à travailler en 2004. Nous avons organisé des séminaires, invité des gens liés au livre et réuni 30 heures d'interviews. 
Quelle est la principale difficulté? 
Ce n'est pas un récit avec une architecture traditionnelle. C'est rythmé par le be-bop, construit par couches. Il fallait traduire cela dans un scénario tout en sachant que ce culte de la spontanéité devait se retrouver pendant le tournage. On a pas mal improvisé. Par exemple, Viggo Mortensen avait fait beaucoup de recherches sur ce que lisait, pensait Burroughs. Il avait apporté sa machine à écrire, ses armes de l'époque, ses livres (un sur les codes mayas et Voyage au bout de la nuit). Je considère les acteurs comme des coauteurs. 
Avez-vous hésité avant de vous lancer? 
Oui, parce que ma passion pour le livre n'était pas un passeport suffisant. J'ai suggéré de faire un documentaire que je dois terminer en septembre, À la recherche de Sur la route. Cela m'a permis de retrouver les routes empruntées par Kerouac pendant toutes ces années. 
Êtes-vous, comme Kerouac, un fan de be-bop? 
Je suis surtout fan de jazz. Kerouac est passionné par le jazz très tôt, dès 1941. Cette musique l'a beaucoup influencé pour l'écriture. Ses livres sont un flot continu, 175 mots lâchés sur une page comme un solo de jazz. Avec le chef opérateur Éric Gautier, nous avons essayé de capter des moments pour lesquels il n'y a pas de deuxième prise possible. Ces choses-là ne se produisent que dans le road-movie ou dans le documentaire. 
Auriez-vous aimé faire partie de la beat generation? 
J'admire le courage qu'ils ont eu de vivre à fleur de peau et pas par procuration. Aujourd'hui, on a un peu tendance à sentir les choses à distance. Avec Kerouac, on est dans l'anti-téléréalité. 
Comment un Brésilien peut-il s'intéresser à une histoire aussi américaine? 
L'intérêt de Kerouac est qu'il est un écrivain entre plusieurs cultures. Jeune fils d'immigrants, il ne trouve pas sa place dans l'Amérique aseptisée d'après-guerre. Il va la changer du dedans. 
Que diriez-vous à quelqu'un qui n'a pas lu le livre? 
Le plus beau cadeau qu'on puisse faire à un cinéaste qui adapte un livre est de revenir au livre. Il n'y a que Kerouac qui puisse parler pour Kerouac. J'espère que des jeunes éprouveront le même émoi que celui que j'avais eu à leur âge. 
Sur la route est-il votre livre préféré? 
J'ai été influencé par Thomas Wolfe, par Salinger, mais Kerouac était celui qui me parlait à la première personne. Les auteurs qui me touchent le plus maintenant sont Barry Gifford et Cormac McCarthy.
[+ lire la critique du film par le Figaro]

Source 

Lire La Suite...

Critique de SUR LA ROUTE par Le Figaro.




Walter Salles taille ''la route'' avec Kerouac

Le grand roman de la Beat Generation, Sur la route, écrit par Jack Kerouac en 1957, était réputé inadaptable. Marlon Brando, Francis Ford Coppola, Jean-Luc Godard ou Gus Van Sant s'y sont cassé le nez. Finalement, un cinéaste brésilien, Walter Salles, relève le défi, trahissant le texte pour mieux lui rester fidèle. Il embarque avec lui des acteurs formidables. D'abord, il y a Garrett Hedlund dans le rôle de Dean Moriarty, tête brûlée avide de liberté, de miles et de femmes. C'est lui qui met le feu aux poudres. En pilote fiévreux, au volant de sa Hudson, il traverse les États-Unis avec sa petite amie Marylou (époustouflante Kristen Stewart) sous l'œil de Sal Paradise, double rêvé de Kerouac (Sam Riley tout en retenue). Sur la route oscille entre urgence et contemplation, dans un ballet incessant, avec sexe, jazz et Benzédrine. C'est déjà un film culte qui donnerait presque envie d'embarquer pour une folle balade rimbaldienne sous amphétamines! (Olivier Delcroix)

[+ Lire l'interview de Walter Salles.]
Lire La Suite...

Critique de SUR LA ROUTE par L'Express.


Sur la route, roule, ma poule.
- par Eric Libiot 


L'adaptation a beau être à mille lieues du livre de Jack Kerouac, le résultat,présenté à Cannes et dans les salles ce mercredi, séduit. 
Un tapuscrit de 36 mètres de longueur. Pas un seul retour à la ligne. Des souvenirs qui se mêlent aux péripéties, qui croisent le récit, qui tamponne des dialogues, des changements de décor, des digressions et des retours en arrière. Page 498, édition Folio: "La route est encombrée, on se bouscule au portillon." C'est le moins qu'on puisse dire. 
Sur la route, roman-fleuve, culte, épuisant et apnéique de Jack Kerouac, est le livre de la génération beatnik, l'histoire de Kerouac lui-même, parti chauffer le bitume à la fin des années 1940, entre soirées alcoolisées, rencontres épiques de potes, utopie existentialiste et envie de laisser derrière soi le vieux monde, celui mort à la guerre. Le machin énaurme contre lequel nombre de cinéastes se sont écrasés, incapables, sans doute, de rendre la singularité du texte et, mieux, ou pis, sa radicalité, dans un genre, le cinéma, qui plus est américain, qui, en général, n'aime guère tourner le dos au succès, au point d'effacer le moindre grain de sable, en particulier ici où les grains de sable se ramassent à la pelle, retour à la ligne. 
Francis Coppola, coproducteur du film, y a longtemps cru -et à sa bonne période ante-Twixt, il aurait pu- avant de laisser les rênes de la réalisation à Walter Salles, cinéaste sage et pas très inspiré de Central do Brasil et de Carnets de voyage. Sur le papier, ça craint. Sur l'écran, la surprise est plutôt bonne. Le scénario a écrasé au bulldozer tout ce qui dépassait de la couture du pantalon et, bizarrement, ça fonctionne. L'adaptation a beau être à mille lieues du livre, le résultat séduit parce que les partis pris de lisibilité sont assumés et que, finalement, ce qu'écrit Kerouac est, au moins, aussi intéressant que la façon dont il l'écrit. Des personnages attachants plongés dans une aventure hors norme qui essaient de pousser les murs de leur vie prévisible et étriquée. Salles les fait exister et le cinéaste modeste qu'il est convient parfaitement au projet. Ce principe de réalité ne plaira pas à tout le monde, mais il s'impose. Et je l'en félicite.
Lire La Suite...

23 mai 2012 : Première de SUR LA ROUTE, photocall et conférence de presse.

Photocall à la terrasse Riviera : 















Conférence de presse au Palais des Festivals :






Première de SUR LA ROUTE :


La montée des marches :


















A l'intérieur de la salle : 











Lire La Suite...