Critiques de SUR LA ROUTE.

Magazine Première du mois du mai : 





















English translation :
(C) OnTheRoad-TheMovieFR / @NoemieS7art (credit please!) 


After the death of his father in the beginning of the 50’s, Sal Paradise, young writer, go with his friend Dean Moriarty for a liberating odyssey on US roads. On the menu : sex, drugs and be-bop. At the end, a mythic novel. 

Even if it has been quoted a thousand times in theater, Jack Kerouac’s novel, manifesto of the Beat Generation, had never been adapted. Walter Salles did it, with the experience he gained thanks to The Motorcycle Diaries, another road movie-biography happening in the 50’s. Good news : the Brazilian director did pretty well, imposing to its movie the same jazzy rhythm as the one who inspired the young writer years before. Eric Gauthier is behind the camera, and the fact that he shoots with the camera on his shoulder conveys the permanent movement of the characters, who by changing their points of view, managed to have a better comprehension of the world. In front of the perfect Sam Riley, witness and actor at the same time, Garrett Hedlund make us forget the disappointing ‘’Tron-Legacy’’ by playing with endless energy the charismatic Dean Moriarty, insatiable explorer of new vehicles, above all in love, - he was training every position, with one or several people at the same time, swinging both ways. Kirsten Dunst and above all Kristen Stewart are very good playing girlfriends always up for it, but inevitably disappointed when they discover that fidelity is not compatible with freedom. In hindsight, the travel of these pioneers can be seen as limited if we compare it to more radicals experiences of following decades, but it has the merit to be the first, and the actors succeed in sharing with us the excitement of the discovery.

Scans via 



Par Marc-André Lussier pour Cinema.lapresse.ca :


On the Road à Cannes : une route un peu trop lisse...


Attendue depuis 30 ans, l'adaptation cinématographique du célèbre On the Road de Kerouac, réalisée par Walter Salles, ne suscite guère l'enthousiasme. Holy Motors, qui marque le retour de Leos Carax au cinéma, provoque en revanche des débats passionnés. 
Francis Coppola avait d'abord acheté les droits d'On the Road, le récit culte de Jack Kerouac, en 1979. Il aura pourtant fallu plus de 30 ans avant qu'une adaptation cinématographique voie enfin le jour. La traversée du continent sur les routes de l'Amérique par un trio en quête de liberté dans les années d'après-guerre a cinématographiquement pris forme sous la gouverne du cinéaste brésilien Walter Salles. Ce dernier, révélé grâce à Gare centrale, a pratiquement consacré huit ans de sa vie au projet. Roman Coppola, fils de Francis, agit aujourd'hui à titre de producteur. 
Pas facile de reconquérir l'état d'esprit d'une époque complètement révolue en tentant d'en traduire le caractère révolutionnaire, voire subversif. Au cinéma, On the Road emprunte les allures d'une production trop léchée, qui ne parvient jamais à masquer ses conventions sous sa posture d'audace. À cet égard, on sent bien que le film a tout ce qu'il faut pour titiller le public américain sans trop le brusquer. Oui, il y a du sexe, des pétards, de l'alcool, des écarts de conduite à faire frémir tous les Dérapages du monde. Mais l'ensemble est mis en scène dans un cadre bien inoffensif, un peu comme si l'on voulait susciter davantage auprès du spectateur un sentiment de nostalgie plutôt que de le renvoyer à une vraie réflexion. [Lire la suite]





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