[L/L] Le Festin Nu ( The Naked Lunch) - William Burroughs

 
Auteur : William Burroughs

Titre original : The Naked Lunch 


RESUME : 
L'Interzone. Un territoire qui ne figure sur aucune carte, situé quelque part entre New York et Tanger, dédale infini de mes semblables aux méandres du cerveau d'un drogué. Un lieu fantomatique, où se réfugie William Lee après avoir accidentellement tué sa femme. Persuadé d'être un agent secret au centre d'une gigantesque machination, Lee commence à rédiger des rapports pour le compte d'une mystérieuse corporation internationale, communiquant avec elle par l'intermédiaire d'une machine à écrire fort loquace qui se transforme volontiers en cafard... Vertigineuse descente aux enfers de la drogue - de toutes les drogues -, le roman de William Burroughs est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.




L'histoire du 'Festin Nu' : 
[...] En 1951, mu par le pouvoir désinhibant des substances qu’il consomme, Burroughs veut réitérer les célèbres exploits de Guillaume Tell et tue accidentellement sa femme d’une balle dans la tête. Inculpé pour homicide, il fuit en Amérique du Sud à la recherche d’une substance hallucinogène, le yage puis part pour Tanger, au Maroc. Burroughs s’enfonce dans l’enfer de la drogue. Pour tenter de vaincre l’emprise des stupéfiants, il enchaîne, avec peu de succès, les cures de désintoxication et se réfugie dans l’écriture. Le travail est laborieux, entrecoupé de crises de manque ou de délires psychotiques. Il est rejoint par ses amis de plume. Kerouac lui souffle le titre du manuscrit décousu qu’ils découvrent : ‘Le Festin nu’ et, aidé de Ginsberg, s’attelle à recopier les passages descriptibles du texte et à en ordonner les chapitres. Mais l’éditeur Maurice Girodias, d’Olympia Press à Paris, refuse le texte qu’il trouve trop “fouillis”. Venu s’installer au Beat Hotel à Paris, en meilleure santé, Burroughs remanie largement son manuscrit, revoit le chapitrage et la chronologie. Girodias accepte finalement de le publier en 1959.
Aux Etats-Unis, le texte est jugé obscène. Partant d’une description de la dépendance aux drogues pour investir le champ de réaction interne, Burroughs y décrit le voyage halluciné d’un homme à Interzone, territoire inconnu aux ramifications quasi-neuronales. Pour certains ‘Le Festin nu’ n’est que le délire exalté d’un drogué notoire, pour d’autres il est le voyage extraordinaire d’un artiste aux frontières de la raison... “Héroïne-opium-morphine-palfium : tout ça pour te délivrer du singe, le singe monstrueux du besoin qui te ronge la nuque et te grignote toute forme humaine... Mais le résultat est invariable... C’est le singe qui connaît l’algèbre...” Le livre est adapté au cinéma par David Cronenberg en 1991 sur un scénario co-écrit avec l’auteur. [...]
( extrait d'un article d'Evene.fr, qui rendait hommage à Burroughs en 2007, 10 ans après sa mort le 2 aout 1997. Lire l'article en entier...)



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